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Ici, la perspective est bien visible, un peu partout : dès l'alignement des troncs d'arbre, à l'extrême-gauche, puis avec le muret central, légèrement de biais, qui se poursuit par un escalier au fond lequel, après deux marches, monte vers la droite, puis avec le pavement et enfin le mur de gauche.
Là aussi, la composition obéit à une symétrie marquant une opposition foncé/clair mais plus riche et moins abrupte que dans le tableau de Washington.
Les attributs standard sont tous là : le lys, deux fois, dans la main de l'ange et dans le pot au début du muret, le livre sur les genoux de Marie, la colombe, toute petite, juste devant elle, le lit, à moitié défait, au fond à droite.
Notez la jolie figure de l'ange et la présence d'une main (divine) en haut, dans une sorte de nuage noir...
Arasse (L'Annonciation..., p. 151) note que du bec de la colombe surgit un rayon qui pénètre par une sorte de boutonnière sous le vêtement de Marie, détail "... unique dans l'histoire de l'Annonciation en peinture", mais qui est hélas très peu visible sur l'image donnée ici.
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